ÊTRE OU NE PAS ÊTRE : TELLE EST LA QUESTION
Que ce soit l’heure à laquelle vous vous levez, les habits que vous allez porter, ce que vous voulez consommer, la façon dont vous fixez vos priorités, les endroits où vous voyagez, votre mode de vie, ou tout autre aspect de votre vie, saviez-vous que vous prenez environ 35 000 décisions par jour (Decision-Making Made Ridiculously Simple) ?
Or, selon une étude menée par Huawei en 2017, il s’avèrerait que 0,26 % seulement des décisions que nous prenons le sont consciemment. À titre d’exemple, toujours selon cette étude, alors que les individus pensent prendre 9 décisions par jour concernant la nourriture, le cerveau, en réalité, prendrait jusqu’à 221 décisions par jour à ce sujet uniquement. Il y a donc un écart significatif entre le nombre de décisions que nous pensons prendre chaque jour et le nombre de décisions réelles que nous prenons.
Chaque jour, nous prenons des décisions. Et chaque décision détermine une destination. Ainsi, si certaines décisions ont peu d’impact sur notre vie (le choix d’un restaurant), d’autres peuvent littéralement changer le cours de notre vie personnelle et professionnelle (acheter une maison, embaucher tel employé, se marier). C’est la raison pour laquelle apprendre à faire des choix plus intelligents, plus stratégiques, plus rapides, et plus éclairés, peut faire toute la différence entre subir la vie et bâtir celle à laquelle vous aspirez.
Songez aux grandes décisions que vous avez prises dans le passé et à l’impact qu’elles ont eu sur votre vie personnelle et professionnelle… En y repensant aujourd’hui, auriez-vous aimé être mieux outillé pour prendre de meilleures décisions ?
LE DÉFI AVEC LES DÉCISIONS
Théodore Roosevelt a dit : « Quand vient le temps de prendre une décision, la meilleure chose que vous puissiez faire est de prendre la bonne décision, la seconde meilleure chose est de prendre la mauvaise décision, et la pire des choses à faire, c’est de ne rien faire du tout. »
J’ai formé des milliers de personnes à travers le monde pour qu’elles puissent prendre de meilleures décisions. Peu importe d’où elles viennent, ce qu’elles font, les défis auxquels elles font face ou leur façon de penser, les bonnes décisions, en fin de compte, relèvent toujours d’une bonne méthodologie.
Quand vient le temps de prendre une décision, vous vous souciez de faire le bon choix. Pourtant, ce bon choix, savez-vous à quoi il ressemble ?
Au fil du temps, nous développons des modèles de prise de décision qui dirigent chacune des décisions que nous prenons dans différents contextes. Le problème avec la plupart de ces modèles de prise de décisions, c’est qu’ils ont été développés à différents moments de notre vie et qu’ils n’ont jamais été réévalués en dépit du temps écoulé et de l’évolution de nos croyances et de nos valeurs. Nous devons apprendre à sortir de ce schéma limitatif.
PRENDRE UNE BONNE DÉCISION
Voici les 4 étapes qui vous permettront de prendre une bonne décision :
1. Cadrer la situation : Le cadrage est le processus de réflexion que vous utilisez pour définir clairement et avec le moins de filtres possible (d’omission, de distorsion et de généralisation) une situation pour ensuite décider comment vous allez y faire face.
2. Déterminer le véritable problème : Les symptômes, mais surtout les causes, ainsi que le résultat souhaité.
3. Définir les différentes alternatives (idéalement 3)
4. Évaluer les alternatives et choisir celle qui correspond le mieux au résultat final désiré.
LES PIÈGES À ÉVITER
Les pièges sont nombreux. Plus vous êtes capable de les reconnaître, mieux vous serez en mesure de vous préparer pour les éviter et d’obtenir les résultats que vous souhaitez une fois la décision prise.
L’ancrage :
Évitez de vous en tenir seulement à vos opinions et aux opinions de ceux qui vous supportent.
Le statu quo :
Il est facile de comprendre pourquoi tant de gens choisissent de ne pas agir. Cependant, il est important d’évaluer constamment si la situation vous guide toujours vers vos objectifs. Si ce n’est pas le cas, il faudra tourner le volant, même s’il s’agit d’un virage minuscule, pour vous remettre sur la bonne voie.
Le coût d’un naufrage :
Vous avez pris une mauvaise décision et vous avez le sentiment qu’il est trop tard pour y remédier, alors vous continuez à prendre des décisions en vous basant sur le mauvais choix initial. Vous vous dites que vous avez investi trop de temps et d’argent dans cette affaire pour vous en détourner. Vous êtes malheureux et insatisfait, mais vous continuez. Cela ne fonctionne jamais.
La confirmation de l’évidence ou « s’entourer de gens qui sont en accord avec nous » :
Il est plus facile de confirmer nos décisions lorsque d’autres personnes soutiennent nos choix. Malheureusement, ce n’est pas ce dont vous avez besoin. Mettez-vous au défi. Demandez des opinions divergentes et écoutez. La réponse se trouve peut-être dans un juste milieu.
LE RÔLE DE L’INTUITION
Selon certaines études 45 % des cadres utilisent leur intuition, au-delà des faits, pour prendre leurs décisions quotidiennes. C’est énorme !
L’intuition est une sorte de flair ou d’instinct que vous développez en écoutant attentivement et consciemment votre environnement. Mélange d’acuité et de rêverie, elle exige de se déconnecter de son rationnel et d’entrer dans un état de pleine conscience. Bien que l’on dise que l’instinct est présent chez tous les humains, il faut de la pratique pour accéder à ses pouvoirs.
L’intuition est un atout essentiel pour les décideurs :
- Les personnes considérées comme intuitives sont décrites par leurs collègues comme étant très expérimentées, avec un haut niveau de responsabilité.
- Des études menées dans des entreprises ont conclu que la rentabilité d’une organisation est liée à la capacité de ses dirigeants à anticiper et à ressentir les choses.
- L’environnement des entreprises est de plus en plus incertain et difficile à prévoir. Dans ce contexte, les dirigeants doivent décider malgré l’absence de garanties sur les conséquences possibles.
Il est important de mettre votre intuition à l’épreuve, surtout si vous n’avez pas l’habitude de la reconnaître.
Ne suivez pas aveuglément votre intuition et, inversement, ne supposez pas que seules des données rationnelles peuvent vous aider. Maintenez un équilibre sain entre les deux.
Considérez l’intuition comme une autre forme de données dans votre processus décisionnel.
PRÊT À PRENDRE DE MEILLEURES DÉCISIONS ?
La prise de décision est l’une des compétences les plus utiles que vous pouvez développer.
Rappelez-vous que ne pas prendre de décision est déjà une décision en soi.
Pour approfondir le sujet et prendre des décisions plus fermes et sans ambiguïté, vous avez deux possibilités :
1. L’approche autodidacte… qui souvent n’aboutit pas complètement.
2. L’approche J’ai besoin de prendre de meilleures décisions maintenant avec du coaching privé.
Cette décision est la vôtre ; elle vous appartient toujours.
RESSOURCES :