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La gestion du stress et de la performance au travail
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Je ne suis pas du tout stressé(e).
Je suis un peu stressé, mais je n’ai pas besoin de l’être davantage.
Je suis très stressé(e) par mon travail.
Je suis très stressé(e) par mes relations avec mon patron.
Je suis très stressé(e) dans ma vie personnelle (ma moitié, mes enfants, l’entretien de la maison, etc.).
OMG, mon niveau de stress a augmenté juste en lisant tout ce qui précède !
Sur une échelle de 0 à 5, à combien quantifieriez-vous votre niveau de stress au moment de lire ces lignes ? Sauriez-vous identifier les sources de ce stress ?
Nous vivons une époque dynamique où les changements, l’incertitude et le stress surviennent plus rapidement et plus fréquemment. Résolution de conflits, retard de production, énième tâche ajoutée à notre liste de choses à faire, le stress est toujours là, tel des gouttes d’eau prêtes à faire déborder le joli vase de notre bien-être et de notre civilité. Impossible d’y échapper !
Les attitudes et les émotions, même celles des autres, peuvent souvent engendrer des situations pénibles dans les milieux professionnels lorsqu’elles ne sont pas correctement gérées, et agir négativement sur la performance individuelle et celle du groupe.
Dans cet article, je vous propose quelques pistes pour mieux gérer votre stress et votre performance.
Selon le dictionnaire Larousse, la notion de stress est définie comme étant un ensemble de perturbations biologiques et psychiques provoquées par une agression quelconque sur un organisme.
Face à un danger, le stress mobilise temporairement toute l’attention et les réflexes d’un individu qui se sent menacé pour lui permettre de réagir avec un maximum d’efficacité. Jusqu’à un certain point, le stress est donc est nécessaire, et même bénéfique. C’est ce qu’on appelle le « stress positif ».
Cependant, le stress devient négatif lorsque celui-ci devient trop intense et/ou qu’il s’étale dans le temps. À ce moment-là, le stress n’est bon ni pour la santé ni pour la performance, et peut entraîner une maladie ou une dépression.
Le stress est causé par le besoin de rétablir l’équilibre face à des menaces ou à des changements et/ou par le besoin d’être performant. Il se manifeste en trois étapes : prise de conscience, résistance et épuisement.
Le corps réagit au stress par des réponses physiques qui l’aident à faire face aux situations considérées comme menaçantes. Même nos pensées peuvent créer une réaction physique au stress. En voici quelques-unes (liste non exhaustive) :
Symptômes physiques :
Symptômes mentaux et émotionnels :
Symptômes comportementaux :
Les sources de stress dans la vie personnelle et privée sont pléthores : la mauvaise gestion de notre temps, les multiples activités, le trafic, nos relations avec nos moitiés, nos enfants, notre belle-famille, nos amis, nommez-les.
Dans la vie professionnelle et sur le lieu de travail, les facteurs de stress sont également multiples et proviennent principalement du fait :
– De parler en public, faire une présentation devant un groupe
– De se sentir incapable de communiquer clairement
– D’un malaise face à la résistance
– Des collègues difficiles.
Dans un tel contexte, l’ouverture d’esprit et l’agilité mentale/émotionnelle sont des qualités essentielles dans le maintien d’une atmosphère saine au sein de son équipe ou de son organisation. En effet, il est prouvé que les personnes ayant une intelligence émotionnelle élevée sont capables de résoudre une variété de problèmes dans des situations difficiles ou face à une personne au caractère difficile, et ce, en se contrôlant sur trois compétences distinctes : la capacité de reconnaître, d’évaluer et de contrôler les émotions en soi et chez les autres.
Avant tout, il est important de comprendre que chacun réagit différemment au stress. Nos réactions sont ainsi régies par trois facteurs : notre personnalité, notre interprétation des expériences passées et notre perception et notre interprétation des circonstances actuelles.
En état de stress trop intense et/ou qui s’étale dans le temps, les émotions prennent le relai sur nos pensées et nous dictent nos comportements. Notre état émotionnel ayant ainsi pris le contrôle, même nos perceptions et notre interprétation des événements s’en retrouvent fortement influencées. Ainsi, vous ne percevrez pas une situation de la même manière, selon que vous serez fâché et anxieux versus que vous serez joyeux et de bonne humeur.
Nous devons donc apprendre à « observer » nos pensées, car la qualité de notre vie personnelle et professionnelle dépend essentiellement de notre capacité à cerner et à interpréter la nature des émotions et leur impact sur notre communication, notre prise de décisions et notre performance.
Pour être en mesure d’opposer une résistance efficace face au stress, je vous soumets quatre clés :
1. Être déterminé
2. S’engager activement à développer son agilité mentale et émotionnelle
3. Élargir sa capacité à relever les défis en reprogrammant son GPS interne
4. Faire preuve de curiosité et poser les bonnes questions
1) Les sujets que nous évitons sont certainement ceux qui créent un stress émotionnel. Nous les rejetons parce qu’ils nous ennuient ou nous mettent mal à l’aise. La seule idée d’en parler nous met mal à l’aise ou nous angoisse.
>> Trouvez un moyen de dire « non » sans vous sentir coupable, formulez vos désirs sans remords et communiquez différemment et avec assertivité.
2) Il est stressant de sentir que l’on manque de temps. Et en Amérique du Nord, nous souffrons d’un manque de temps chronique. Mais comment dépensez-vous votre temps ?
>> Apprenez à gérer vos priorités et identifiez ce qui vous fait perdre du temps. Veillez à ce que votre roue de la vie soit équilibrée et proportionnée.
3) Faites attention à votre voix intérieure. Pour la plupart des gens, c’est quelque chose comme : peut-être que je ne fais pas assez d’efforts ? Peut-être que je n’ai pas de chance ? Cette formation va-t-elle m’aider ? Probablement pas, mais ce serait bien si…
>> Gérez votre voix intérieure.
4) Rappelez-vous que vos actions reflètent vos valeurs. Attention à ne pas être dans un état d’urgence permanent.
>> Prenez de nouvelles habitudes, pratiquez le dialogue avec vous-même, soyez patient et indulgent envers vous-même (il faut de 21 à 66 jours pour développer une nouvelle habitude), faites des promesses et tenez-les, déléguez si possible.
Surtout, tenez bon et faites-vous plaisir de temps en temps. Et si vous avez d’aide pour apprendre à pratiquer votre hygiène mentale journalière, pour mieux gérer votre stress et vos émotions, ou encore pour optimiser votre performance et déclencher votre plein potentiel, n’hésitez pas à nous contacter.
D’ici là, je vous réfère aux différentes ressources suivantes :
La gestion du stress et de la performance – Formation
Comment pratiquer l’hygiène mentale ?
Hygiène mentale et intelligence émotionnelle
